Pourquoi as-tu choisi d'intégrer l’ENSTA Bretagne ?
Très indécis quant à la poursuite de mes études à la sortie du lycée, je n’avais pas d’idée précise de la voie dans laquelle je m’engagerai. La prépa (MPSI/MP au lycée Pothier à Orléans) a confirmé mon goût pour les sciences et l’ENSTA Bretagne s’est rapidement présentée comme un choix évident.
J’ai d’abord fait le choix d’une école généraliste, dont les diplômés comprennent et peuvent agir sur l’ensemble des problématiques technologiques et scientifiques d’une grande partie de l’industrie et de la Tech.
C’est aussi le choix d’une école dont le programme de spécialisation progressif en mécanique : la voie d'approfondissement "Architecture des véhicules" correspond tout à fait à mes aspirations.
C’est ensuite le choix d’une formation ouverte sur le monde grâce à de nombreux partenaires académiques. J’envisageais déjà d’étudier à l’étranger, en particulier Georgia Tech.
Enfin, l’ENSTA Bretagne, apparaît comme le choix d’une école dont le cursus s’adapte (dans la mesure du possible) aux vœux et aspirations de chaque étudiant en lui donnant les moyens de ses ambitions. « Aim High, Sail Far » résonne en ce sens.
Tout cela s’accompagne d’une vie étudiante passionnante, d’un cadre de vie convivial et d’une ville accueillante et chaleureuse.
Depuis ton arrivée à Brest, que s'est-il passé ?
En résumé, j’intègre l’ENSTA Bretagne en 2016. Lors de ma première année de formation généraliste, j’étudie entre autres l’informatique et les mathématiques, l’automatique et la mécanique généraliste. Cette année se conclue par un stage opérateur sur les chaînes de production de Renault au Mans.
J’ai ensuite décidé de me spécialiser en mécanique pendant le premier semestre de la seconde année puis en Architecture des Véhicules. Je termine cette deuxième année avec un stage assistant ingénieur dans un Laboratoire de recherche en sport automobile basé à l’étranger.
La diversité des activités de la vie étudiante de l’ENSTA Bretagne me pousse à rapidement m’investir dans la vie associative. Entre un peu de sport, un peu de musique, une partie de mon temps libre de 2e année est dédié à l’organisation du Gala de l’école que je préside. Une expérience incroyable par son ampleur et sa complexité ! Je participe aussi à un projet d’entrepreneuriat social que je coordonne en 2e année : The Big Brother and Sisters au sein de l’association Enactus. Bref, que de bons souvenirs.
En 3e année, j’intègre GeorgiaTech pour obtenir un double diplôme dans cette prestigieuse université américaine. Entre les deux semestres de cette formation, je réalise un stage de césure au consulat général de France à New York en tant que Conseiller Tech et Économie.
Pourquoi avoir choisi de suivre ce Master of Science à GeorgiaTech ?
Énormément d’arguments m’ont poussé à réaliser ces études à Georgia Tech.
D’abord, un ingénieur doit être ouvert sur le monde et c’est pour cela que l’ENSTA Bretagne incite les étudiants à réaliser un semestre à l’étranger que ce soit à travers une substitution ou un stage. Je décide donc de compléter ce quitus en allant à GeorgiaTech.
GeorgiaTech offre un enseignement en ingénierie reconnu mondialement pour sa qualité. Elle fait partie des 5 meilleures universités américaines en ingénierie avec le MIT, Stanford et Caltech.
En m’offrant un diplôme international, cette formation m’ouvre à de nouvelles opportunités assez incroyables et me permet aussi d’en créer.
Comment se passe le double diplôme ?
#QueDuBonheur
Ce double diplôme se décompose en 2, 3 ou 4 semestres : un premier semestre à Metz, dans le campus européen de Georgia Tech, le second semestre (facultatif) en stage, le troisième semestre se déroule à Atlanta, sur le campus principal et le quatrième (lui aussi facultatif) est une thèse de master dans un laboratoire de l’université. J’ai décidé de réaliser seulement 3 semestres.
On partage les bancs de l’université avec des étudiants venus de Centrale, les Arts et Métiers et bien d’autres écoles françaises, avec des étudiants américains bien sûr, mais aussi des étudiants de tous les continents.
Le système éducatif américain est complètement différent du système français : l’emploi du temps semble bien plus léger (12h de cours par semaine) mais il demande un approfondissement personnel des cours.
Et la vie aux USA ?
Aujourd’hui à New York, je vie en plein cœur d’une capitale de la culture, de l’économie, de la finance et de l’innovation : il y a une abondante énergie qui stimule et accélère les projets de chacun. Demain à Atlanta, je découvrirai une ville dynamique, où beaucoup d’industries viennent migrer.
Vivre à l’étranger m’a vraiment ouvert à de nouvelles perspectives et opportunités, et me permet réellement de rencontrer des gens inspirants de tout horizon.
Peux-tu nous parler de ton expérience au Consulat Général de France à New York ?
J'interviens en tant que conseiller adjoint en Tech et Économie. Ma mission est double :
- promouvoir l'attractivité de la France auprès d’entreprises et d’investisseurs américains et
- favoriser le développement des entreprises (souvent des startups) françaises installées à New York.
Je participe à la construction et à l’appui de l’ensemble des actions du consulat en matière de promotion des atouts scientifiques et économiques de la France. Je participe à la coordination de la stratégie du consulat sur toute son activité de soutien au développement des entreprises françaises installées à New York.
Concrètement, je vais à la rencontre d’entrepreneurs, d’investisseurs et de tous les acteurs de l’écosystème "Tech" de New York. En connaissant et comprenant cette communauté et ses besoins, je propose de connecter ces acteurs entre eux de façon pertinente via l’organisation d’événements (conférence, dîner, networking, learning expédition, tour...) ou de réunions pour répondre au mieux à leurs besoins. Je propose et mets en œuvre des plans permettant de donner plus de visibilité à nos entreprises françaises sur la scène locale de New York, et j’en fédère certaines sous le label FrenchTech.
A travers cette césure j’ai voulu découvrir deux sujets. D’abord, la diplomatie, domaine pour lequel j’ai toujours été passionné. Ensuite, je m’intéresse à de nouvelles problématiques (investissement, entrepreneuriat, développement international, négociation...). Cela m’offre aussi de nouvelles opportunités et perspectives de carrière.
C’est donc pour moi une chance de rencontrer des gens formidables et inspirants (des entrepreneurs remplis d’énergie et de créativité, des diplomates ouverts et bienveillants). C’est un rôle clef pour un ingénieur : je suis au cœur de l’innovation.