Agathe vient de terminer son cursus ingénieure à l'ENSTA Bretagne. Alors que son projet était encore flou en arrivant à l'école, elle s'est découvert un attrait pour la robotique : un domaine très complet et innovant. Elle débute sa carrière par une thèse au sein du groupe Thales sur le traitement d'images associé à l'intelligence artificielle.
Quel a été votre parcours avant d'intégrer l'ENSTA Bretagne ?
J'ai eu un parcours classique : bac scientifique puis classes préparatoires MPSI et MP au Lycée Chateaubriand de Rennes.
Au terme de mes classes préparatoires, j'étais encore indécise sur le domaine qui me plaisait.
J'ai donc choisi l'ENSTA Bretagne, comme 1er vœu pour son côté généraliste et les nombreuses spécialités proposées.
A quel moment avez-vous choisi de vous spécialiser en robotique ?
Dès la première année, j'ai eu une affinité pour les technologies de l'information. J'ai eu un cours de Benoit Zerr, enseignant en robotique, qui m'a beaucoup plus et qui m'a donné un bon aperçu du domaine. J'ai donc fait le choix de poursuivre dans la spécialité robotique autonome.
© Simon Rohou, ENSTA Bretagne
Qu'est-ce qui vous plait dans la robotique ?
J'aime le côté "touche à tout". Les disciplines enseignées sont très différentes.
On s’intéresse aux capteurs, aux algorithmes, à la vision, aux commandes, à l'électronique embarquée, au réseau. Il y aussi de la recherche opérationnelle, de l’intelligence artificielle...
De nombreux projets sont intégrés dans la formation avec des thèmes différents et de nouvelles équipes à chaque projet : on apprend beaucoup de ces expériences.
Personnellement, cela m'a permis de confirmer que c'était la partie algorithmie qui me plaisait le plus.
Où avez-vous réalisé vos stages ?
- J'ai réalisé mon stage de 1ère année dans une industrie mécanique. A l'époque, j'hésitais encore, mais cette expérience a validé le fait que l’univers des technologies de l’information était davantage fait pour moi.
- En 2e année, j'ai choisi un stage orienté recherche avec l'Université de Plymouth en Angleterre. Malheureusement, avec le Covid, je suis resté en France mais cela m'a permis de découvrir le monde de la recherche. Cela m'a beaucoup plu. Ma mission portait sur un voilier autonome, ses capteurs et ses algorithmes pour une navigation intelligente.
- Pour ma dernière année, j'ai souhaité poursuivre dans le domaine de la recherche mais dans une entreprise pour voir un autre aspect. J'ai travaillé sur la thématique du recalage d’images, il s'agit donc de traitement d'images associé à de l'intelligence artificielle. L'objectif est la mise en correspondance de paires d'images pour pouvoir les superposer à nouveau, et plus généralement pour en déduire des relations géométriques exploitables (par des robots, ...). L'intelligence artificielle associée à cette technique permet de traiter des données plus complexes et à plus grande échelle.
Quel bilan faîtes-vous de la formation ?
Un très bon bilan. J'ai apprécié le côté généraliste de la formation qui m'a aidé à faire des choix et à construire mon projet.
J'ai beaucoup aimé la spécialité robotique et les nombreux projets que nous avons réalisé.
Je m'aperçois que les recruteurs sont à la recherche de profils comme les nôtres. L'approche de l'ENSTA Bretagne correspond vraiment aux attentes des industriels.
Quel est votre projet professionnel ?
J'ai fait le choix de poursuivre en thèse au sein du groupe Thales. Je vais travailler sur la même thématique que mon projet de fin d'études (stage de 3e année) sur le campus de Palaiseau.
C'est un projet que j'ai construit avec le temps, au fil de ma formation, des stages et des projets et qui me correspond bien. J'en suis très heureuse.
Légende de la photo ci-contre : Recalage d'images satellite par identification de descripteurs communs
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