Quel est ton parcours depuis l’obtention de ton diplôme en 2018 ?
Pour ma première affectation, j’ai intégré le groupe Thales. J’ai commencé par un poste assez technique où il s’agissait de coder un module de cyberdéfense en collaboration avec des ingénieurs de développement. On travaillait en méthode agile : toutes les 3 semaines nous présentions au client des démonstrations de l’avancée de nos travaux et faisions évoluer nos développements sur la base de leurs retours. Cette première mission a duré 4 mois environ.
Depuis, je travaille sur de la prospective dans le domaine CybAIR : c’est-à-dire le Cyber dans le domaine aérien. Je m’intéresse aux capteurs et aux données avec l’objectif de les fiabiliser davantage.
Peux-tu nous préciser en quoi consiste cette mission ?
Mon travail vise à apporter des éléments de réflexion aux états-majors des armées en réponse aux questions suivantes : quels seront les senseurs de demain ? Comment les intégrer dans les systèmes ? …
Pour répondre à ces questions, je dois m’informer, être à l’affut de l’actualité, des nouvelles tendances. J’échange avec les experts de Thales, les développeurs… Cela implique donc beaucoup d’acculturation technique, beaucoup de recherche, c’est un peu comme une mini-thèse très opérationnelle de l’état de l’art dans le domaine de senseurs aériens.
Quel est ton quotidien ?
Je travaille en autonomie mais j’ai aussi très souvent des réunions et des déplacements en France : à Balard pour rencontrer mon client, la DGA mais aussi à Massy au sein de Thales, à Arcueil ou encore à Mont de Marsan où il y a un centre d’essais.
Est-ce que ta formation t’a correctement préparé à exercer ce métier ?
Oui, à l’école on m’a bien préparé même si ce que je fais n’est pas très technique. On m’a appris à apprendre et puis, j’ai gagné en confiance grâce à l’école ainsi qu’avec mes stages. J’ai eu la chance de cumuler les expériences à l’international lors de mes stages. Je suis allé en Chine, en Espagne et aux Etats-Unis. Pour mon stage de fin d’études, j’ai travaillé à l’Ambassade de France de Washington, c’était vraiment très enrichissant.
Comment vois-tu ton avenir professionnel ?
Je crois que pour ma prochaine affectation, j’aimerais aller dans un centre technique de la DGA pour bien comprendre le fonctionnement sur le terrain. Mais, à terme, j’aimerais aller sur Paris pour gérer des programmes. La diplomatie, avec mon expérience à Washington m’intéresse aussi. Je ne me ferme aucune porte !