Jacques Spiegelstein en est le créateur. L’idée est apparue il y a 4 ans dans un concours d’idéation. Architecte, il travaille en France et à l’international sur des aéroports, des gares… Originaire de Marseille, il adore les bateaux de la Marine Marchande et associe ainsi dans ce projet deux univers qui lui sont chers autour des valeurs de réemploi et d’économie circulaire.
Hébergé à ENSTARTUPS sur le campus ENSTA Bretagne, le projet Cargomorphose est intégré dans l’écosystème brestois (Technopôle Brest Iroise, Village By CA) et soutenu par le Pôle Mer Bretagne Atlantique.
J’ai été accueilli à bras ouverts par les structures bretonnes.
Pour cette rentrée, l’enjeu de Cargomorphose est de démontrer la viabilité et faisabilité du projet et de convaincre des propriétaires de navires. Dans cette aventure, Jacques Spiegelstein est accompagné de deux associés : Guillaume Chaussade qui connait très bien le secteur maritime et la gestion d’entreprises et Pascale Barillot qui intervient sur l’aspect communication et relations publiques.
Nous souhaitons convaincre la Marine Nationale mais aussi des industriels de nous confier le démantèlement de leurs navires. Nous interviendrons dans un premier temps pour réaliser une analyse complète de la structure et définir les produits constitutifs du navire qui pourront être réemployés dans le BTP. Cela donnera lieu à un schéma de déconstruction. L’utilisation de ces matières premières décarbonées sera essentiellement dédiée au gros œuvre. Nous envisageons une utilisation des produits au plus près du démantèlement, près de fleuves où pourraient être transportés les navires.
Chaque année, la flotte sous pavillon européen à démanteler représente plusieurs centaines de navires. Cargomorphose se positionne comme un nouvel acteur européen sur le secteur du démantèlement, engagé en faveur des critères sociaux et environnementaux.
Contact : Jacques.spiegelstein@cargomorphose.com