Quel parcours t’a conduit à intégrer la formation d’ingénieur ENSTA Bretagne en systèmes embarqués ?
J’ai réalisé mon DUT GEII en région parisienne. Mon souhait était de poursuivre mes études et notamment de devenir ingénieur en conception électronique embarquée. J’ai choisi l’ENSTA Bretagne et sa formation d’ingénieur par alternance en systèmes embarqués pour le contenu de sa formation et la renommée de l’école auprès des entreprises.
Comment s’est déroulée la formation ?
Je suis arrivé dans un contexte particulier. C’était l’année 2020 : les confinements liés à la pandémie du Covid-19 s’enchainaient mais néanmoins tout s’est très bien passé. Les enseignants sont investis dans la formation et nous avons la chance d’avoir une équipe administrative très disponible et à l’écoute.
J’ai vraiment apprécié le programme de formation qui intègre un bon équilibre entre cours scientifiques et le volet sciences humaines et sociales : de la gestion de projet, de la communication…
Les cours sont en phase avec l’évolution du domaine du numérique et les besoins des entreprises : nous avons eu des cours sur l’intelligence artificielle, le machine learning par exemple.
Il y a également beaucoup de projets dans la formation. C’est idéal pour mettre en application les connaissances acquises en cours. J’ai, par exemple, beaucoup apprécié le projet en première année qui visait à concevoir et fabriquer une station météo communicante.
Et en entreprise, tout s’est bien passé ?
Oui ! J’ai réalisé mon alternance dans l’entreprise Thales à Brest. Mon travail consistait à développer des outillages (électroniques, mécaniques, informatiques) destinés aux techniciens et ingénieurs afin de faciliter la réparation du matériel de guerre électronique.
J’ai intégré une jeune équipe. Il y avait une très bonne ambiance entre nous. Au quotidien, je travaillais sur PC pour la conception et le développement des systèmes, il y avait aussi beaucoup d’échanges avec les équipes pour comprendre leurs besoins, et aussi des phases de tests des systèmes à l’aide d’appareils de mesure tels que des oscilloscopes.
Comme les séquences en entreprise sont assez longues, j’ai pu réaliser des projets complets. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup, tant sur l’aspect technique qu’humain, ou encore sur la culture d’entreprise.
As-tu réalisé une expérience à l’international ?
J’ai eu l’opportunité de partir 4 mois en Suisse en 2022 dans le domaine de l’horlogerie. J’ai travaillé dans l’univers des montres de luxe sur l’étude du circuit électronique d’une montre. L’enjeu était de tester le système avant sa sortie sur le marché.
Cela a été une super expérience professionnelle et personnelle. Je conseille vivement de partir à l’international et notamment aux alternants !
As-tu profité de la vie étudiante ?
A l’école, nous avions nos jeudis après-midi de libre. J’en ai profité pour m’inscrire dans un club de badminton à Brest. C’est appréciable d’avoir une pause dans son emploi du temps. Toutes les écoles ne le proposent pas.
Qu’est ce qui te plait dans ce métier d’ingénieur en systèmes embarqués ?
Sur la la base du cahier des charges fourni par le client, l’ingénieur doit proposer une architecture électronique et informatique qui réponde au mieux au besoin. Mais il faut savoir anticiper l’évolution des besoins. Les architectures développées doivent donc être modulables pour pouvoir évoluer dans le temps. Il faut aussi savoir convaincre son client, échanger avec lui et être force de proposition. C’est un métier complet qui nécessite des compétences techniques et des qualités humaines.
Quel regard portes-tu sur ton diplôme ?
Notre diplôme ne nous impose pas un métier : on peut décider de poursuivre dans la filière technique ou bien évoluer vers des postes de management ou des fonctions support. C’est vraiment ouvert !