Quel a été votre parcours avant d’intégrer le MS EMR ?
J’ai effectué mes études dans une école d’ingénieurs généraliste à Toulouse, axée génie mécanique et génie industriel. J’ai réalisé mon stage de fin d’études au CEA Tech (Pays de la Loire) où j’ai travaillé sur le suivi en service des câbles d’export de puissance des éoliennes flottantes. Ce fut mon premier « contact » avec le milieu des énergies marines renouvelables et cela m’a énormément plu. J’ai donc choisi de me spécialiser dans ce domaine par le biais du Mastère EMR (Énergies Marines Renouvelables) de l’ENSTA Bretagne.
Quels sont les points forts de votre formation ?
Cette formation permet d’appréhender les différents systèmes de production d’énergie en mer et plus généralement des spécificités du monde maritime. On traite aussi bien des sujets purement techniques (hydrodynamique, mécanique des structures, électrotechnique) que des sujets liés à l’environnement (océanographie physique, météorologie côtière…) ou encore des thèmes en rapport avec le cadre économique et social des EMR.
Le gros volume horaire permet d’approfondir chacun de ces sujets.
Durant la formation on est aussi amenés à se déplacer sur plusieurs sites (Ecole Navale, IUEM, SHOM…), à visiter des entreprises du secteur et même à réaliser un TP en mer !
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à intégrer cette formation ?
J’ai intégré ce Mastère Spécialisé dans les Énergies Marines Renouvelables pour plusieurs raisons :
Tout d’abord, comme expliqué précédemment, j’ai réalisé un stage dans les EMR qui s’est avéré très enrichissant.
Ensuite, les projets EMR mettent en œuvre d’importants moyens techniques. Les défis sont colossaux.
Enfin, je suis fasciné par l’océan depuis mon enfance. Pour moi, le secteur des énergies marines renouvelables est porteur d’enjeux pour l’avenir !
Où et sur quelle thématique avez-vous réalisé votre thèse professionnelle ?
Je l’ai réalisé chez France Energies Marines, c’est l'Institut pour la Transition Énergétique de la filière énergies marines renouvelables. J’ai travaillé sur le dimensionnement d’un système d’ancrage innovant pour les éoliennes flottantes. C’est un sujet très technique et passionnant qui m’a permis d’apprendre énormément de choses sur les manières d’ancrer une structure en mer et sur les normes de l’industrie offshore.
Quels sont vos projets à venir ?
Aujourd’hui mon objectif est de trouver un poste dans un bureau d’études pour continuer à faire du dimensionnement de structures en mer ou alors un poste d’ingénieur d’installation pour ajouter un aspect « terrain » à mon travail.
Avez-vous des conseils pour les étudiants qui souhaitent intégrer ce Mastère Spécialisé ?
De la motivation ! Le volume horaire du Mastère est important et les journées sont bien remplies, mais l’année passe vite et c’est un domaine passionnant.