Mieux comprendre les déplacements et comportements des cétacés grâce à leurs vocalises : c’est l’enjeu de la thèse de Mathilde qui s’appuie sur l’acoustique passive, une technique non intrusive.
Son travail de thèse intègre deux grands volets.
- Le premier, porte sur l’optimisation de la collecte des enregistrements sonores. Grâce à la mise en place de stratégies de sous-échantillonnage, Mathilde cherche à favoriser un plus long déploiement des équipements pour un meilleur suivi.
- Le second volet de son doctorat, concerne l’interprétation des données traitées et leur mise en relation avec des informations environnementales afin de mieux comprendre les interactions entre les déplacements des cétacés et leur environnement (température de l’eau, présence de proies…).
Après son IUT dans le domaine de la vente, Mathilde a décidé de se reconvertir pour donner du sens à son métier. La recherche était pour elle une évidence. Diplômée d’un master en bioacoustique et d’un master en océanographie, Mathilde souhaite poursuivre sa carrière en tant qu’enseignante/chercheuse et contribuer à une meilleure connaissance des mammifères.
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