Alexandre Froehlich, en dernière année de formation d'ingénieur ENSTA Bretagne participait à cette troisième édition aux côtés d'Hugo Questroy et Pierre Gouvenou. Il revient avec nous sur cet événement.
Combien d'étudiants ont participé ?
Au total, l'évènement a rassemblé 51 étudiants de 7 écoles différentes.
L'ENSTA Bretagne était représentée par 3 équipes de 3 étudiants : ENS7UXNET ("Enstuxnet", 1ère place), 3NS7R0J4N ("Enstrojan", 2ème place) et ENST'Hack.
Quel est leur profil ?
La majorité des participants de l'école suivent la formation d'ingénieur spécialité "systèmes numériques et sécurité". Mais, il y avait également des élèves-ingénieurs en "systèmes d'observation et intelligence artificielle" ainsi qu'en Master Architecture et Sécurité des Systèmes Électroniques et Logiciels. A une exception près, tous font parti du Club Cyber.
Quelles ont été les principales nouveautés de cette édition ?
Cette édition était dans la continuité des précédentes. L'essentiel du challenge consistait à traduire des exigences exprimées en français, en un algorithme capable de faire travailler la machine à notre place.
Par exemple, l'un des exercices proposés consistait à trouver le mot le plus long possible au jeu de scrabble à partir d'une main de lettres données ainsi qu'un dictionnaire de mots valides. L'enjeu était donc de transformer une tâche en un algorithme pour trouver un résultat qu'il serait possible de trouver à la main mais dans un délai bien plus long.
Troisième épisode de l'événement Break the code, troisième victoire : vous vous y attendiez ?
L'an passé, nous nous sommes classés 1er en Finistère/Côtes d'Armor, mais 5e en Bretagne et deux des joueurs vainqueurs de l'an passé n’étaient pas présents cette année : rien n'était joué à l'avance !
Avez-vous rencontré des difficultés sur certaines épreuves ?
Même si tous les exercices sont liés au même domaine, ils font appel à des mécanismes différents. Nous avons ainsi rencontré des difficultés sur des exercices de recherche opérationnelle ou encore d'optimisation, mais cela était principalement dû au fait que le temps (1h30 d'épreuve) était très court ! Aucune équipe n'a pu fournir de réponse correcte pour l'exercice d'optimisation.
Que retiendrez-vous de cette expérience ?
C'est un challenge qui se déroule dans la bonne humeur et qui permet de tester son efficacité pour écrire du code sans avoir besoin de grandes compétences en cyber. On y rencontre des étudiants issus d'autres écoles qui partagent les mêmes passions. C'est vraiment un bon moment.
Un conseil pour les équipes qui participeront l'an prochain ?
Que ce soit pour les prochaines équipes du club cyber, ou bien juste les curieux, le challenge Break The Code est une compétition sympa qui est vraiment accessible à tous. Si vous voulez progresser très rapidement, afficher une ligne supplémentaire sur son CV, faire des rencontres intéressantes, récupérer des informations pour un stage ou même manger un morceau à Plouzané, cette compétition est une expérience à ne pas rater.
Après 3 victoires, vous avez décidé de continuer à participer à ce challenge ?
Oui, le challenge est uniquement ouvert aux étudiants, mais Sopra Steria m'a proposé de participer à l'élaboration des exercices pour le challenge de l'année prochaine et, j'ai accepté !
Donc venez nombreux l'an prochain et essayez de récupérer le nouveau totem !