

Mardi 11 mars s’est tenue sur le campus de Paris-Saclay une table ronde sur l'égalité en milieu professionnel, à laquelle participaient Sandrine Paulic Dumont (ENSTA 1999), directrice Engineering 4.0 & Progrès chez Safran Electronics & Defense, marraine de la promotion ENSTA2026, Kumiko Kotera (ENSTA 2005), directrice de l’institut d’astrophysique de Paris, ainsi que Aure Le Biannic, référente inclusion du BDE FeliciTA. L’événement était modéré par Elena Murè, directrice des relations entreprises et référente égalité femmes-hommes pour l’ENSTA.
Les intervenantes ont présenté leur parcours, leurs choix de spécialisation ainsi que leurs premiers pas dans le monde professionnel et le développement de leur carrière jusqu’à aujourd’hui. Les questions de l’importance des « modèles inspirants », de l’invisibilisation des figures scientifiques féminines, des disparités de traitement et de la valeur ajoutée de la mixité de genre dans les équipes ont notamment été abordées, nourries de nombreux exemples.
Cette table ronde a été suivie d’un repas thématique entre alumnis et élèves pendant lequel ces questions ont pu être approfondies dans une atmosphère conviviale.

A Brest, à l’initiative du collectif anti-discrimination associant des étudiants et des enseignants, une exposition propose de découvrir ou redécouvrir des femmes qui ont compté par le passé ou plus récemment comme Gisèle Pélicot pour faire avancer le droit des femmes. En complément, un atelier était proposé aux doctorantes pour les aider à identifier et réagir en cas de comportements sexistes.
Vendredi 14 mars, ce sera Cécile Plaud, enseignante-chercheuse en sciences de l’éducation à l’ENSTA, qui prendra la parole à la Faculté des sciences du sport et de l’éducation de Brest sur le thème genre et sciences. Elle y présentera ses travaux sur l’égalité dans les sciences en axant son propos sur les apports de la médiation scientifique pour œuvrer à l'égalité dans les sciences :
"De nombreux travaux de recherche ont démontré l'impact des "role model" sur les élèves de primaires, collèges et lycées. De mon côté, j'ai analysé plusieurs initiatives telles que "L codent L créent" porté par des élèves-ingénieurs de l'ENSTA ou "les filles qui" par des étudiantes de l'Université de Brest. J'identifie un impact plus large de ces dispositifs tant pour le corps enseignant que pour les étudiantes qui vont conscientisés autrement, et parfois plus fortement, les enjeux d'égalité dans les sciences".