La caractérisation des effets des explosions et leurs barrières demeurent les préoccupations de l’équipe « Systèmes Pyrotechniques » ENSTA Bretagne, membre du laboratoire de mécanique IRDL.
Retour sur les activités menées en 2022
L’année 2022 a commencé par la soutenance de thèse CIFRE Airbus de Jérémie Tartière sur le formage par explosif des pièces métalliques de grandes dimensions destinées aux avions.
Trois thèses ont démarré en 2022. Celle d’Aymerick Reinders, financée par le projet AID COBADI, vise la conception de barrières en mousse aqueuse pour l’atténuation des effets de souffle. Celle de Baptiste Reynier, financée par le CEA DAM du CESTA s’intéresse aux éjectas émis lors d’impacts à plus de 18000 km/h. Enfin, celle de Julie Morand, financée par le CEA DAM Le Ripault, étudie un système d’amorçage des explosifs par impact : l’impact est généré à haute vitesse grâce à la propulsion du projectile par l’énergie d’un laser impulsionnel de puissance, dispositif le plus adapté pour maîtriser les délais d’amorçage d’explosifs peu sensibles.
ENSTA Bretagne a de plus été intégrée à l’Aerobalistic Range Association qui s’intéresse à la balistique, aux canons et aux lanceurs et réunit les grands centres de recherche nationaux et internationaux du domaine tels que le CEA.
Enfin, l’année a été marquée par la mise en service d’une nouvelle zone d’essais pyrotechniques, dédiée à l’étude de très petits échantillons de matériaux énergétiques. Ils sont testés afin de déterminer leurs propriétés thermomécaniques. Un exemple : à l’aide de barres d’Hopkinson on étudie l’impact du choc sur un matériau énergétique quand il est propulsé à très grande vitesse, on analyse l’endommagement mécanique produit sur le matériau et les effets sur ses propriétés d’allumage et de combustion.
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