L’écosystème français d’ingénierie maritime a créé l’institut interdisciplinaire IngéBlue pour fédérer les acteurs académiques de l’innovation maritime. 13 établissements d’enseignement supérieur et de recherche composent l’institut IngéBlue. Il réunit des capacités de recherche, d’innovation et de formation en ingénierie maritime et favorise les synergies interrégionales. En accompagnant les entreprises et les organismes étatiques sur les questions technologiques et de transition écologique de l’économie bleue, ce guichet académique contribue à la performance des filières maritimes françaises et européennes.
Raison d’être de l’institut IngéBlue
Dédié à l’innovation maritime, ce collectif complète l’écosystème maritime français en le dotant d’un interlocuteur assurant une coopération académique interrégionale amplifiée au service des organismes étatiques, des entreprises et des collectivités. Il s’agit de contribuer à l’autonomie stratégique de la France et de l’Europe dans le domaine maritime et d’amplifier son rôle dans l'économie bleue mondiale, en étant au premier rang d’un développement maritime durable et de la sécurité des filières.
Ambitions d’IngéBlue
- L'institut IngéBlue est ouvert à tous les établissements impliqués dans l’enseignement supérieur et la recherche menant des activités en ingénierie maritime.
- IngéBlue vise à permettre une coordination étroite, agile et réactive de tous les acteurs français impliqués dans les questions de formation et de recherche en ingénierie maritime (entreprises, organismes publics, associations...).
- Leur action collective en ingénierie maritime favorisera l’émergence des programmes interdisciplinaires nationaux et internationaux de plus grande ampleur.
- IngéBlue répond aux besoins de nouvelles connaissances, de nouvelles compétences et à leur transfert rapide vers les entreprises et acteurs publics.
- Sous la bannière IngéBlue les travaux gagneront en pluridisciplinarité, efficience et visibilité.
Le développement de l’économie bleue s’impose avec force depuis plusieurs années.
Il est caractérisé par un accroissement de l’exploitation des ressources maritimes de toutes natures (alimentation, énergie…), une augmentation des circulations maritimes mais aussi une prise en compte toujours plus marquée des enjeux environnementaux et de sécurité par les acteurs civils et militaires, publics et privés. Ce développement se traduit par une compétition accrue, incluant une course mondiale aux avancées technologiques en ingénierie maritime. Il constitue un enjeu de souveraineté crucial pour la France qui dispose du 2e espace maritime mondial.
L'institut IngéBlue est porté par 13 établissements membres de toute la France :
9 grandes écoles :
- ENSTA Bretagne,
- ENSTA Paris,
- ENIB,
- Centrale Marseille,
- ENSM,
- IMT Atlantique,
- Ecole navale,
- Centrale-Supelec
- ESTACA
3 universités :
- UBS,
- UBO,
- université de Toulon
et le Shom (service hydrographique national).
Il a l’objectif de croître avec l’entrée d’autres membres issus du monde académique. Le pilotage est initié par l’ENSTA Bretagne.
Projets collaboratifs labellisés IngéBlue
5 projets de recherche sont menés pour l’Agence de l’innovation de défense (AID), issus de l'appel à projets de 2022 :
- en ingénierie mécanique, sur les nouvelles méthodes de conception de propulseurs ; projets SHIVA et RDPROP (ENSTA Bretagne, Ecole navale)
- en ingénierie mécanique, sur le cycle de vie des matériaux composites : projet RECOVI (ENSTA Bretagne, UBO)
- en technologies de l'information, sur le géo-positionnement marin par amers à l'aide d'IA : projet OAR (ENSTA Bretagne, le Shom)
- en technologies de l'information, sur de nouvelles méthodes de traitement de données acoustiques pour l'observation des fonds marins : projet GPA2M (ENSTA Bretagne, UBS)
Partenaires IngéBlue
contact
Ingrid Le Toutouze
Directrice de la communication adjointe
+33 (0)2 98 34 88 51
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© Simon Rohou / ENSTA Bretagne
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PROJET EUROPÉEN RAMSSES : VERS UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE NAVIRES
Le projet européen RAMSSES a pour objectif d’améliorer la durée de vie des navires et des structures navales européennes tout en réduisant leur empreinte environnementale. Cela passe par le développement et l’intégration de matériaux et de structures innovants permettant l‘allégement et l’amélioration des performances mécaniques de zones structurelles stratégiques des navires.
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© Simon Rohou / ENSTA Bretagne
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