Floating Wind Challenge (FWC) : un concours international pour concevoir et fabriquer une structure flottante
3e édition de ce concours international dédié aux éoliennes flottantes, le FWC est soutenu par de grandes entreprises du secteur. Chaque année, le challenge se conclut par l’essai en mer des prototypes des structures d’éoliennes flottantes développés par les différentes équipes sélectionnées. La finale de l’édition 2024 se déroulera du 3 au 5 juillet sur la plage Napoléon à Port Saint Louis du Rhône (département des Bouches-du-Rhône).
Vingt équipes se sont inscrites à l’édition 2024. Elles représentent des universités et des grandes écoles basées en France, au Danemark, en Ecosse, en Chine, au Japon, en Australie, aux Etats-Unis…
Le 14 janvier dernier, l’équipe « Avel Vor » du mastère spécialisé EEMR ainsi que neuf autres équipes ont été sélectionnées par le jury, composé de SMULDERS, Jan de Nul et EDF Renouvelables sur la base d’un poster. Cette sélection pour la phase suivante leur permet de bénéficier d’un budget de 1000€ pour la fabrication du prototype.
Pour la seconde phase du concours, les équipes doivent rédiger un rapport technique de 40 pages à rendre avant le 28 avril. La notation porte sur 5 critères : la qualité de la structure, l’efficacité énergétique, la stabilité du système, le coût des matériaux utilisés et enfin, le transport et l’installation de la structure
Le concept d’« Avel Vor », l’équipe des étudiants du Mastère spécialisé Expert en Energies marines renouvelables
Si la turbine de 400 watts est imposée dans le cahier des charges du concours, l’ensemble des autres éléments et la structure dans son ensemble ont été imaginés, conçus et fabriqués (prototype à échelle réduite) par l’équipe.
Ensemble, ils ont cherché à créer une structure fiable, efficace et à coût modéré, capable d’opérer dans des conditions météorologiques réelles. La structure est donc proche de celles déployées dans les parcs éoliens offshore actuels mais intègre également des innovations notamment en matière d’intelligence embarquée.
Pour relever ce défi, l’équipe s’est structurée en 3 pôles. Le premier a pris en charge l’aspect gestion de projet, suivi administratif, logistique et rédaction du rapport, le second s’est concentré sur les simulations numériques (analyse de la structure et hydrodynamique). Enfin, le troisième pôle s’est consacré à la construction de la maquette.
Après de nombreuses semaines d’investissement collectif, une partie de l’équipe s’est rendue au bassin d’essai de l’Ifremer pour tester la maquette. Un moment fort, qui a concrétisé ce travail d’équipe en confirmant la fiabilité du système développé.
L’heure est aujourd’hui à la remise du rapport qui doit permettre de mettre en valeur les choix opérés par l’équipe concernant l’efficacité et la fiabilité du système, la rentabilité du projet ainsi que la praticité d’installation.
Le 10 mai, le jury informera l’équipe « Avel Vor » si sa solution est retenue pour participer à la finale programmée en juillet.
A l’issue de cette finale, 2 prix principaux seront attribués, celui du meilleur rapport ainsi que celui de la meilleure structure. L’équipe convoite également le prix du transport le plus écologique en acheminant la maquette avec le plus faible impact carbone.
Chañs vat Avel Vor !