Pour quelles raisons avez-vous choisi de participer à cet événement ?
J'ai choisi de participer au Hackathon du ministère des Armées pour renforcer mes compétences en Data science et en machine learning. La mise en pratique de mes connaissances sur un projet aussi concret fut très enrichissante et m'a confortée dans mon désir de poursuivre ma carrière dans ce domaine.
Sur quel sujet avez-vous travaillé ?
Dans mon équipe, nous nous sommes intéressés à une thématique, en apparence futuriste, d'hacking de mots de passe en interceptant des ondes radio émises par un clavier d'ordinateur. En effet, nos appareils électroniques, tels que nos claviers d'ordinateur, génèrent des signaux électromagnétiques porteurs d'informations, pouvant constituer une faille de sécurité.
Comment avez-vous constitué l'équipe ? Quels profils avez-vous réuni ?
Pour compléter mon profil de Data Scientist (spécialité Systèmes d'Observation et Intelligence Artificielle), j'ai proposé à Corentin Lestrat, étudiant à l'ENSTA Bretagne (spécialité Ingénierie et Sciences de l'Entreprise) de rejoindre le challenge car il voulait découvrir le machine learning. J'ai également fait appel à deux amis de Télécom Paris, Maxence Brugères et Clément Bernard qui ont des profils d'ingénieurs en cybersécurité et en data science. Ils ont fait preuve d'une expertise de grande qualité.
Tout au long de la semaine, nous avons travaillé avec plaisir et beaucoup de curiosité. Il y a eu une réelle émulation au sein du groupe et nous avons rendu un travail dont nous sommes fiers.
Comment s'est déroulé le hackathon ?
Le hackathon a duré une semaine. Il y a eu deux jours de présentation des challenges et des outils à notre disposition. Puis, en parallèle de nos stages ou cours respectifs nous avons travaillé sur le projet en nous réunissant à distance.
Quel résultat final avez-vous livré au terme du hackathon ?
Nous avons rendu un rapport de 10 pages expliquant notre démarche et nos résultats. Ce rapport est très complet et présente aussi les pistes que nous aurions voulu expérimenter si nous avions eu plus de temps. Nous avons aussi réalisé une vidéo plus synthétique (cf. en haut de l'article), qui nous a beaucoup amusés, présentant la démarche retenue pour hacker les identifiants de la DGA.
Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Cette semaine fut très intense et formatrice. J'ai beaucoup appris et la collaboration avec Maxence et Clément a été très positive. Échanger avec des élèves d'autres grandes écoles permet d'enrichir notre formation. De plus, je suis convaincue que la data science va nous permettre de relever les défis sociétaux et environnementaux de demain et c'est pourquoi je trouve qu'il est essentiel de s'y former.
Grâce à ce premier prix, de nombreuses portes s'ouvrent à nous. Les membres de l'équipe vont pouvoir décrocher des stages dans ce domaine mais également pouvoir visiter des structures du ministère des Armées qui traitent d'intelligence artificielle et de big data. C'est une formidable opportunité pour nous tous !