ENSTA Bretagne conduit la plus importante formation de France en architecture et ingénierie navales, tant par le nombre d’étudiants formés que par l’étendue du programme couvert. Elle propose également, avec ses partenaires, une formation 100% dédiée aux énergies marines renouvelables (EMR).
Des navires et plateformes de tous types : voiliers et yachts de plaisance, navires de course au large, paquebots, vedettes à passagers, cargos, méthaniers, porte-conteneurs, rouliers (« ro-ro »), plateformes offshore, navires professionnels civils, de défense, sous-marins, mais aussi plateformes dédiées aux énergies marines renouvelables.
Des formations d’excellence, où tous les paramètres sont pris en compte : hydrodynamique et aérodynamique, durabilité, stabilité, propulsion, calcul de structures, manœuvrabilité, tenue à la mer, ergonomie…
Innover pour le futur, c’est aussi prendre en compte des matériaux et systèmes propulsifs plus respectueux de l’environnement et moins gourmands en énergie. Le département de recherche en sciences mécaniques de l’ENSTA Bretagne y contribue au sein du laboratoire IRDL (Institut de recherche Dupuy de Lôme), une unité mixte de recherche du CNRS qui fait référence sur ces problématiques.
POINTS FORTS
Reconnaissance internationale
Chaque année le Royal Institute of Naval Architects remet un prix au major de cette spécialité en partenariat avec Bureau Veritas. Autres exemples de partenariats académiques à l’international : Royaume-Uni (Université de Cranfield), Australie (Australian Maritime College, University of Australia, Flinders)…
Des recherches appliquées en appui des formations
Dans le cadre de l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL), et de laboratoires communs avec l'industrie, les travaux de recherche menés sur le campus, portent sur :
- l'amélioration des performances des navires et plus particulièrement sur les interactions entre la structure navale et la mer, dans toutes les conditions, jusqu'aux plus hostiles.
- la durabilité de systèmes de production d’énergie en mer afin de réduire leurs coûts d'exploitation et sur l'optimisation de leur liaison avec le fond marin
- les composites utilisés dans le naval et les EMR. En effet, les composites, associés à une technique de collage au métal, contribuent à la compétitivité de la filière. L'enjeu consiste à prendre en compte l'analyse du cycle de vie dès la conception pour des systèmes qui fonctionneront durablement en mer.
Elles portent également, au sein du Lab-STICC, sur les systèmes embarqués, leur adaptabilité et leur fiabilisation.
Les recherches sont appliquées et menées en collaboration avec de nombreuses entreprises et organisations du domaine maritime en France et à l’international.
D’importants moyens d’essais expérimentaux
Des outils de simulation numérique en mécanique des fluides et interaction fluide/structure sont développés pour répondre aux thématiques rencontrées lors de la conception d’une structure navale : évaluation de la résistance à l’avancement au stade de l’avant-projet, évaluation des performances hydrodynamiques des propulseurs, comportement de structures marines dans la houle, structures soumises aux impacts.
Les nombreuses études scientifiques, de l’échelle du matériau à celle de la structure, sont validées à l’aide de moyens expérimentaux inédits et étendus. Rassemblés au sein de la plateforme Masmeca, sur le campus ENSTA Bretagne, ces moyens permettent également la conduite de projets d’application par les étudiants.
En complément, des journées d’étude en hydrodynamique sont organisées annuellement à DGA Techniques Hydrodynamiques (ex- Bassin d’Essais des Carènes) et, tout au long de l’année, aux bassins d’essais d’Ifremer, situés à quelques kilomètres, dans le cadre de programmes scientifiques communs. Les moyens d’essais d’ENSTA Bretagne continuent de s’étendre.
Une implication forte en faveur du développement maritime
En plus des formations et recherches, ENSTA Bretagne contribue au développement de la filière en apportant son expertise à de nombreux réseaux : en qualité d’administrateur du pôle de compétitivité Mer Bretagne-Atlantique (à vocation mondiale), de membre du GICAN, du cluster maritime français, de l’Institut Français de la Mer et du réseau d’entreprises Bretagne Pôle Naval, mais également à France Energies Marines pour le développement de la filière EMR.
- Découvrir la voie d'approfondissement Architecture navale et offshore
- Admissions :
- après CPGE (math sup / math spé) : sur concours Mines-Télécom. Formation en 3 ans (ou 4 ans pour les IETA)
- après L3 : admission sur titre, dossier et oral Formation en 3 ans.
- après M1 ou M2 : admission sur titre, dossier et oral. Formation en 3 ans.
- Découvrir la voie d'approfondissement Architecture navale et offshore
- Admission :
- Après Bac+2 (DUT, BTS ou équivalent) : admission sur titre, dossier et oral. Formation en 3 ans
- Découvrir le Mastère Ingénierie Marine / Architecture navale et offshore
- Admission :
- Après Bac+5 : admission sur titre, dossier et oral
- Découvrir le Mastère Spécialisé Expert en Energies Marines Renouvelables
- Admission :
- après Bac+5 sur titre, dossier et entretien. Formation en 1 an.
Le Master "Sciences Marines", parcours "Hydrodynamique navale" est délivré par l’ENSTA Bretagne et l’UBO (Université de Bretagne Occidentale), établissements co-accrédités par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI).
- Inscription : UBO
- En savoir plus sur ce master
- Après bac+5 (ingénieur ou master)
- Inscription à l’ENSTA Bretagne, rattachement à l’école doctorale SPIN et au laboratoire IRDL pour les aspects mécaniques.
Cette spécialité est offerte aux élèves Polytechniciens dans le cadre de leur 4e année.
- Découvrir les parcours de 4A pour Polytechniciens
Dans le cadre des projets étudiants et notamment de la boucle de conception du navire, les élèves-ingénieurs de la spécialité architecture navale et offshore s'appuient sur des logiciels métiers dédiés, en partenariat avec les sociétés Bureau Veritas, DNV-GL, MARIN, Sistre et NDAR
Les étudiants des profils « technologies de l’information et de la communication » ont également de nombreuses opportunités dans le domaine naval.
Ce laboratoire est une unité mixte de recherche du CNRS. L’IRDL réunit les équipes de recherche en sciences mécaniques de l’Université de Bretagne Sud, d’ENSTA Bretagne, de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), et de l’ENIB. A l’échelle nationale, ce laboratoire se distingue par son volet maritime.
Les équipes ENSTA Bretagne sont plus particulièrement impliquées dans 3 pôles thématiques de recherche.
Les travaux de recherche portent sur le comportement des matériaux et structures en interaction avec leur environnement et leurs procédés de fabrication.
Des études théoriques, numériques et expérimentales sont menées autour des problématiques suivantes : impact hydrodynamique intervenant lors du tossage et du ballottement (« slamming » et « sloshing » en anglais), stabilité dynamique du navire, interaction fluide-structure en grande déformation.
Assembler des matériaux de natures différentes, par des moyens innovants, pour des durées de vie plus longues en environnements sévères, comme le milieu marin.
La fatigue et la durabilité des matériaux et des structures en service, notamment en environnement marin, constituent également des thèmes phare de recherche.
L’ENSTA Bretagne contribue à de nombreux projets nationaux et internationaux visant des navires plus propres, fiables, économes et intelligents.
- C’est le cas par exemple du projet européen Ramsses, qui porte sur l'apport de nouveaux matériaux pour optimiser l'efficience énergétique des navires.
- Le projet ANR ASTRID « APPHY » permettra un gain de précision en calcul de structures afin d'alléger le poids du navire tout en rallongeant sa durée de vie grâce à l'intégration de modèles d'évaluation des contraintes liées à la houle.
- Le projet E-panema financé par l’ADEME au titre des Investissements d’avenir « navire du futur » vise l’intégration de technologies innovantes (moyens électromagnétiques, capteurs…) afin d’accroître la sécurité et l’efficacité des navires. Il fait intervenir les équipes en sciences et technologies de l'information et de la communication intégrée au sein du Lab-STICC.